Qualité de l’air intérieur (QAI)

La Qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant du public

Contrairement à la qualité de l’air extérieur, plus contrôlée, la qualité de l’air intérieur (QAI) est restée relativement sous-médiatisée jusqu’au début des années 2000. Pourtant, nous passons 80% de notre temps (90% pour les enfants) dans des milieux intérieurs clos : logement, transport, lieu de travail, supermarché, école…

Sous une influence évidente des polluants présents dans l’air extérieur, la QAI est également soumise aux effets de nombreuses sources polluantes présentes dans ces lieux de vie : matériaux de construction, produits d’entretien, tabac, encens, peinture, chauffage, mobilier…

Au regard de la quantité d’air respirée chaque jour (12000 Litres) et des effets potentiels observés chez les enfants comme chez les adultes (baisse de concentration, maux de tête, manifestations allergiques, asthme…), la QAI est devenue un enjeu de santé publique majeur du 21ème siècle, avec ses conséquences économiques.

La mise en application de la loi GRENELLE II impose une obligation de surveillance de la qualité de l’air intérieur pour les propriétaires et exploitants des ERP accueillant des populations sensibles ou sur de longues périodes (crèches, écoles primaires, collèges, lycées, établissements d’accueil des personnes handicapées, établissements pénitentiaires pour mineurs).

Les échéances dans les ERP (Établissements Recevant du Public)

Les échéances suivantes indiquent à quelle date limite les propriétaires d’établissements recevant du public (organismes privés, Collectivités, …) devront procéder à un suivi de la qualité de l’air :

1^er janvier 2018 : Les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de six ans, les écoles maternelles et les écoles élémentaires.
1^er janvier 2020 : Les centres de loisirs et les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré (collèges, lycées).
1^er janvier 2023 : Tous les autres établissements recevant du public.